Photo , expérience, guide Juin 2008

Une activité sur les papillons

un exemple d’atelier pour enfants

L’atelier qui a été réalisé avec des enfants de 5 à 10 ans, permet de déterminer de façon ludique ce qu’est un papillon puis d’apprendre à reconnaître les principales espèces. Vous pouvez éventuellement vous en inspirer...

L’objectif de l’atelier était d’observer des papillons vivants afin de parvenir à identifier les principales espèces rencontrées en Normandie. La biodiversité, c’est-à-dire le nombre d’espèces représentées est un bon critère d’équilibre du milieu. Chacun a pu ensuite inventer une nouvelle espèce ! Certains étaient d’ailleurs prêts à s’envoler !

Analyse d’une représentation courante de papillon

Les enfants ont comparé un vrai papillon (enfermé quelques minutes dans une boîte avec loupe) avec le dessin du coloriage que Ludivine avait apporté.

Ils ont relevé plusieurs erreurs :

  • Un papillon possède quatre ailes et non deux.
  • Les yeux sont très gros et non tout petits.
  • Il n’y a pas de bouche mais une trompe. Lorsqu’on donne un mélange à base d’eau, de miel, de sucre et…de bière on observe que la trompe se déroule pour absorber le liquide comme nous le faisons avec une paille !
  • Il y a quatre ou six pattes. Chez les Piérides il y a en a six, chez le Paon du jour et le Vulcain les deux pattes avant sont atrophiées (et donc difficiles a voir)

Reconnaissance et identification des principales espèces

On peut identifier les espèces à l’aide d’un mémory conçu pour l’occasion (cf photographie "mémory").

Lorsque une carte est retournée, le nom courant est donné avec quelques précisions pour mieux le mémoriser et le reconnaître par la suite. Par exemple : le Paon du jour possède des « yeux » comme l’oiseau du même nom, le Vulcain est rouge et noir comme la lave et le basalte des volcans.

Les espèces rencontrées en juillet sont :

  • Citron, Belle dame, Azuré : peu fréquents
  • Paon du jour, Moro Sphinx : assez fréquents
  • Vulcain, Amaryllis, Piéride blanche : très fréquents.

Conception d’un papillon

Au repos le papillon est posé sur ses pattes et peut même, grâce à ses crochets tenir dans d’autres positions, comme c’est le cas sous la moustiquaire. Les ailes sont alors repliées. Elles sont souvent plus ternes dans cette position. Les enfants en ont déduit que cela leur permet de se cacher. Cela explique qu’on ne trouve pas de papillon par mauvais temps !

Les enfants dessinent, à partir de l’observation d’une espèce de son choix, le contour du papillon, au repos, sur une feuille blanche pliée (cf. photographie "découpage")

Ils découpent alors le contour et en dépliant apparaît alors… le papillon ! Il ne reste plus qu’à mettre de la couleur. On peut coller seulement une partie ou le négatif pour obtenir des créations originales.

L'apprentissage des espèces les plus courantes grâce à un mémory Sous la moustiquaire le découpage du papillon, en papier ! le mémory testé sous la moustiquaire en bonne compagnie